To be dry or not to be dry… That is the question !

1er février… Achèvement de ce mois de janvier. Je ne sais pas si certain(e)s d’entre vous qui me lisez, vous le savez ou non, mais ce mois de janvier 2020 devait marquer la première édition du « Dry January » français. Devait… En effet, depuis l’annonce de l’évènement en novembre dernier, deux camps s’opposent, dans la société comme en politique : ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Finalement, le non l’a « emporté », puisque, alors que la fonction publique devait se trouver au cœur de cette action, l’Elysée a retiré son soutien.

Quelle est ma position sur le sujet ? Et bien… tout d’abord je dois vous avouer que je n’ai absolument pas suivi le janvier sans alcool. Cela dit, je trouve important de rappeler les dangers et les dérives liés à l’alcool. Le Monde a récemment publié un article sur le « Dry January » dans lequel il faisait état du nombre de personnes mortes à cause de l’alcool – soit 41 000 décès chaque année en France*… et cela donne matière à réfléchir.

Après, faut-il, pour lutter contre ces dérives, prévoir un mois encourageant la non-consommation d’alcool ? Le mois de janvier a, certes, comme avantage de venir après les périodes de fêtes, lors desquelles nous pratiquons souvent l’excès. Mais, personnellement, je ne pense pas qu’il faille cantonner la prévention contre les dangers de l’alcool à seulement un mois. C’est un sujet qui doit revenir de manière récurrente.

Pour tout vous dire, j’ai profité de ce mois sans alcool pour faire une sorte de test « psychotechnique » de l’amatrice d’alcool (surtout de vin) que je suis. Je consomme de l’alcool, essentiellement, quand je suis « en société » : à l’occasion de sorties entre ami(e)s ou lors de repas de famille. Pourquoi à ces moments plus qu’à d’autres ? Parce que pour moi le vin est associé au plaisir : plaisir de déguster, plaisir de partager, plaisir de passer un bon moment avec les personnes qui m’entourent… Ces contextes conviviaux, amicaux, faits de détente, rires et de joies, semblent idéaux pour prendre un verre… Mais – parce qu’il y a toujours un mais, une autre possibilité que celle choisie -, si je me passais de ce verre à ces occasions, ces dernières ne perdraient pas pour autant de leur charme. Une sortie entre amis est tout aussi agréable en prenant un verre de vin qu’en commandant un smoothie. Les dîners de famille étaient déjà marqués par la joie de vivre à l’époque où j’étais encore au Champomy…

Alors oui, il est certain que je continuerai à savourer un verre en terrasse ou autour de la table famille. Cependant, des initiatives telles que le « Dry January » doivent exister pour prévenir des dangers liés à une grande consommation d’alcool… afin que d’être sûr que la dernière sortie entre amis ou le dernier anniversaire de famille ne soit pas les derniers des derniers.

P.W.

*Source : « Alcool : Comment le lobby sape la prévention », Le Monde, 22 janvier 2020

Une découverte peut en cacher une autre …

Les Moutardes Fallot de Beaune

Le week-end dernier avec trois amies, pour s’évader de la grisaille et de la routine parisienne, je suis partie deux jours à Beaune. L’objectif premier de ce petit séjour était d’en savoir davantage sur les vins et le patrimoine culturel de cette célèbre appellation bourguignonne. Nous avons donc fait les « incontournables » : visite d’une cave, entrevue des Hospices… Mais c’est finalement une expérience inattendue qui m’a le plus marquée : la découverte d’une moutarderie !

Et oui, nous n’y avions pas pensé, mais qui dit Bourgogne, dit vin mais également moutarde. Notre quatuor s’est donc inscrit à une visite guidée dans l’une des dernières fabriques bourguignonnes : la Moutarderie Fallot. Nous avons vu le processus de fabrication de ce condiment – qui n’est pas si compliqué que cela – et nous avons aussi procédé à une dégustation ! Et finalement, ce ne sont pas les sacs à dos pleins de bouteilles de vins que nous sommes rentrées à Paris, mais pleins de pots à moutarde …

Dégustation au bar à moutardes du domaine Fallot

Ainsi, si vous aussi vous partez prochainement en week-end oenotouristique, ne vous focalisez pas que sur le vin, mais restez ouverts à d’autres expériences… vous pourriez avoir de belles surprises !

P.W.
Crédits Photographiques : Pauline

Pourquoi une passion pour le vin ?

En soit, pourquoi pas ? C’est vrai, bien des gens cultivent des passions diverses et variées, et toutes n’ont pas de fondement clair et précis. Alors pourquoi pas se prendre de passion pour le vin !

Mais cette réponse – assez simple – ne vous satisfera sans doute pas assez… D’ailleurs, ces deux mots « pourquoi pas », peuvent-ils vraiment être considérés comme une réponse ? Et personnellement, je trouve qu’ils ne rendent pas justice à mon engouement qui n’est pas apparu du jour de au lendemain. Je me ne suis pas réveillée un matin en me disant : « Tiens, si aujourd’hui je me lançais dans le vin ! ». Cela fut plus complexe… Ma vocation s’est affirmée petit à petit, tout au long de mes années d’études, au gré de mes découvertes et de mes expériences.

Laissez-moi vous conter son histoire…

Tout commence en septembre 2013, lors de ma deuxième année de classe préparatoire littéraire, durant les cours de spécialité géographie. Le programme portait sur la géographie de la France, et donc forcément une partie était dédiée aux vignobles. Pourquoi cette thématique m’a-t-elle davantage plu que d’autres ? Je ne saurai vous le dire… Mais le fait est que j’ai très vite développé un intérêt pour la vigne et la boisson qui en découle. A la maison, j’ai commencé à échanger un peu avec mon père qui en est amateur (je crois d’ailleurs qu’il était content de pouvoir déguster et débattre de ce sujet avec sa fille ! ). C’est d’ailleurs lui qui, au Noël de cette même année, m’a offert mon premier livre sur les vignobles du monde, afin que je satisfasse ma soif de connaissancesC’est de cette manière – finalement assez banale, il me semblequ’est née une fascination.

L’été suivant mes grands-parents fêtaient leurs soixante ans de mariage, et à cette occasion ils avaient organisé une croisière sur la Gironde. Pendant cinq jours, nous avons remonté la Garonne vers le Médoc. Je me suis alors rendue compte qu’en plus d’être captivants, les vignobles étaient des paysages magnifiques : Un champ de vignes illuminées par les rayons du soleil et avec pour fond le bleu azur d’un ciel d’été… Comment ne pas succomber ! Ce fut le coup de foudre…

Mon crush d’un cours de géographie s’était transformé un passion !

Sauf que les vacances ne durent pas éternellement, et qu’un jour il m’a fallu retourner en cours. Et plutôt que de laisser de côté mes émois de l’été, j’ai cherché un moyen de lier mon domaine de prédilection à ma vie étudiante. Et j’y suis parvenue ! Mes années de classe préparatoire littéraire s’étaient achevées, et j’avais rejoint un Master de géographie à l’Université de la Sorbonne. Pour le valider je devais produire un mémoire sur un sujet de mon choix… Si vous avez bien suivi ma logique, vous l’aurez deviné, j’ai déterminé mon champ d’étude selon mes inclinations (dans la vie il faut parfois savoir la jouer stratégique !). Ainsi, je me suis penchée sur « Le Rôle du Château dans le Vignoble Bordelais », et je repartis dans ce Médoc que j’avais tant aimé ! Ce qui est assez drôle, c’est que les personnes que j’ai rencontrées durant cette expérience essayaient toutes de trouver une origine « rationnelle » à mes motivations :

« Vous avez de la famille qui travaille dans le vin ? Vous avez des origines bordelaises ? [Moi] – Ni l’un, ni l’autre, c’est juste que ça me plaît ! ».

Finalement, cultiver passion, quelle qu’elle soit, c’est tout simplement se dédier à ce qui vous tient à cœur, ce qui vous plaît, vous rend heureux et vous épanouit ! Rien de plus.

Après mon mémoire, pour poursuivre professionnellement dans ma voie, j’ai suivi une seconde formation universitaire en géographie à Bordeaux avec une spécialité vitivinicole. Puis – toujours en suivant mes envies – j’ai décidé de partir à l’étranger en stage : j’ai travaillé six mois comme assistante de communication pour l’appellation des vins de Navarre en Espagne.

Lorsque vous êtes passionnés, vous aimez aussi échanger sur vos préférences… Sans doute pour cette raison que je me suis dirigée vers la communication, et que j’ai créé un blog sur le vinafin de pouvoir partager sur ce qui me plaisait. Quoique la création de ce dernier a aussi une histoire bien singulière…

Enfin, bref… pourquoi me passionner pour le vin ? Parce que c’est ce que j’aime. Alors si vous aussi vous avez un domaine, une activité, un thème… qui vous tient à cœur, lancez-vous y au corps perduCela pourrait être le début d’une grande et belle aventure !

P.W.