Vino y arte en Navarra : la crianza de una pareja

La Iglesia Santa Maria la Real, Olite (Navarra)

“El vino es la única obra de arte que se puede beber” así el escritor Robert Louis Stevenson describe el vino, como un estilo de arte. Es verdad que se encuentran similitudes entre la elaboración vitivinícola y la creación artística: en las dos, la belleza del producto final dependerá de cómo el artista o el enólogo ponen en valor los elementos de los que dispone para que manifiesten lo mejor de sí mismos. Además, como cada obra, cada vino es singular y tiene su propio estilo.

En Navarra la relación entre estos dos mundos no se explica solamente a través de esta comparación. Su romance es más complejo y todas sus aventuras deben ser narradas para entender esta pasión. Vino y arte son dos prácticas ancestrales en la región. Hace siglos que las dos artes nacieron y se unieron: en la época romana la viña fue representada sobre las sepulturas. Esta relación se consolidó y se reforzó a lo largo de la historia navarra. En los inicios de la Edad Media, cuando todo el Occidente “se hubiera revestido por todas partes de un blanco manto de iglesias” (Raúl Glaber, 1003), las iglesias de Navarra se cubrieron de verdes cortinas de viñas. Es el caso de la iglesia fortaleza de Santa María de Ujué construida en el siglo XII. El templo posee una de las portadas góticas más decoradas de Navarra en la que se aprecian relieves alusivos a la vendimia. Otro ejemplo, cercano a esta localidad, es la iglesia de Santa María la Real en Olite (S.XIII) en cuya portada se extiende un magnífico viñedo tallado y pintado.

La Iglesia Santa María Real

Inicios de la comunicación y de  la promoción del vino

Las bondades del vino han sido exaltadas por la música, por ejemplo en las canciones de los trovadores del Camino de Santiago, en los cantos más populares vascos del siglo XIX o hasta hoy en día en las “jotas” tradicionales. Estas obras fueron los primeros medios de comunicación y de promoción del vino. En la Edad Media, la recreación de las viñas en las portadas de las iglesias servía para promover su conocimiento entre la población cuya mayoría no sabía leer. Al contar con esa magnífica representación localizada en un lugar prominente de la fachada, en la entrada, otorgaba relevancia a la viticultura como si hubiera sido una actividad agraria primordial en Navarra. Estas técnicas de divulgación cultural fueron generalizadas. Con las canciones de los trovadores y el Camino de Santiago, la imagen del viñedo navarro viajó cruzando sus fronteras. Ahora, es el cine, el séptimo arte, el que permite que la Denominación de Origen atraviese el océano Atlántico y llegue a Los Ángeles, por la película oscarizada « Tres anuncios en las afueras » de Martin McDonagh (2017).

En un ensamblaje no debe de ser ensalzado sólo uno de sus protagonistas, sino todas las partes que intervienen en él para crear la armonía total. Ocurre lo mismo con el arte y el vino: el primero sirve para poner en valor al segundo. Por otro lado, la arquitectura de las bodegas muestra que el contrario existe igualmente. El vino se pone al servicio del arte. Las bodegas no sólo se limitan a ser meros espacios de elaboración, sino también son lugares de expresión y exposición artística ya que algunas son auténticos museos o galerías de arte.

La Iglesia Santa María de Ujué

Patrimonio y cultura

El objetivo de los artistas no es únicamente reproducir la belleza. Según algunos filósofos, ellos deben revelar la esencia de las cosas a través de su actividad. En Navarra, el vino y la viña se presentan como elementos fundamentales del patrimonio y de la cultura. Este hecho fue subrayado durante el Día del Movimiento Vino D.O. que tuvo lugar en Pamplona el 12 de mayo de 2018 por el presidente de la Denominación de Origen Navarra, David Palacios que habló de “un patrimonio cultural”.

Porque el arte y el vino se ensamblan para crear una identidad regional. En un antiguo cántico sobre la Valdorba al que el artísta Benito Lertxundi pone música se dice un “río de vino de uva”: con esta metáfora el néctar se ancla en el paisaje de este valle, en la tierra navarra. Es así como el producto cultural evoluciona de manera intrínseca a la tierra y se transforma en un producto natural. Éste nace en las bodegas que se convierten en monumentos en los que se enseña el secreto de los vinos de la D.O. Navarra al tiempo que se disfruta de su arquitectura. Estos edificios, lugares del vino, adquieren un nuevo carácter y otra dimensión de interés público y turístico.

El vino como novela de un territorio

Por todas estas razones, la identidad cultural define a los vinos de la D.O. Navarra en un contexto y un momento en el que se promueve el consumo del producto local, de cercanía, con autenticidad. Estas características se encuentran dentro de las botellas D.O. Navarra: cada una de ellas es el epílogo de un relato que no puede ser novelado en otro territorio. 

En su relación con el vino, el arte actúa de una manera muy especial. A diferencia de la corriente artística Vanitas centrada en el paso del tiempo, en el devenir de la vida y el final ineludible del ser humano, vino y arte se funden en el presente para atestiguar el pasado con una vocación futura e inmortal.

La iglesia Santa María de Ujué y  la igleisa Santa María Real de Olite – Pauline

P.W.

Credito fotografico : Pauline

Ça pétille dans les sous-sols !

Maison Pommery, Reims (Champagne)
Un vignoble mythique

Les parcelles viticoles façonnent toujours les paysages des régions de vignoble. Lorsque vous vous y promenez, ou même simplement les longez, vous pouvez admirer les vignes alignées les unes derrière les autres selon un espacement précis. Voilà ce que vous pouvez découvrir au premier regard. Mais, comme dans bien des lieux sur Terre, il faut savoir regarder au bon endroit pour déceler les trésors cachés d’une région… et encore plus quand il s’agit de vin tel que le Champagne ! En effet, si dans votre coupe les bulles remontent à la surface, c’est sous terre qu’il faut vous rendre pour les voir naître ! Revêtez donc votre manteau, et suivez l’excursion au cœur des caves de Champagne ! Pour mieux comprendre notre aventure, il nous faut tout d’abord planter le décor et revenir quelques temps en arrière pour nous replonger dans l’histoire du vignoble champenois. Celui-ci apparaît dès l’Antiquité, voire la Préhistoire. Cependant, ce n’est qu’avec le développement du christianisme qu’il s’affirme réellement -il sert alors à répondre aux besoins en vin de messe. A cette époque, le vin de Champagne n’a rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. En effet, ce n’est qu’à la fin du XVIIe siècle, avec la légende de Dom Pérignon, qu’il apparaît. La boisson fait tout de suite  « mousse » auprès des consommateurs ! A tel point que, pour stocker l’importante production, les propriétaires des Maisons de Champagne se mettent à racheter des crayères : commence alors l’implication de cet impressionnant réseau dans l’élaboration des vins ! Ces lieux percés dans la craie, parfois dès l’époque gallo-romaine, disposent de propriétés intéressantes pour la conservation du Champagne : obscurité, températures constantes, hygrométrie adéquate… Mais, laissons un instant de côté le processus de vinification pour nous intéresser davantage aux lieux. Parce que bien -voire trop- souvent, le Champagne est réputé pour le produit qu’il est, tandis que sa région d’origine et ses trésors sont très peu connus. Et pourtant, la visite vaut le détour !

Descente dans les caves

Pour vous rendre dans les caves, vous empruntez un escalier qui vous conduit quelques mètres plus bas, sous terre. Comme si, pour comprendre cette mythique boisson, un voyage dans les entrailles terrestres était nécessaire. Et en effet, dès vos premiers pas dans ces couloirs de calcaire, vous avez l’impression de pénétrer dans un autre monde. Les quelques marches que vous venez de descendre vous ont déconnectés du réel pour vous faire pénétrer dans le saint des saints du vin !

La cave : le saint des saints de la Champagne

Comme dans une église, la température est plus fraîche qu’à la surface, elle fait partie de l’atmosphère qui imprègne ces lieux. Le bruit extérieur n’est plus, et seules quelques percées au sommet des clochers de craie laissent passer la lumière du jour. Ainsi, tout est prévu pour que les vins puissent fermenter en paix ! La visite commence par l’explication des différentes étapes d’élaboration du Champagne et avec des démonstrations à l’appui ! Puis, vous avancez dans ses couloirs -toujours en suivant le guide pour ne pas vous perdre dans ce dédale. Des bouteilles sont entreposées le long de la galerie que vous suivez, ainsi que  dans celles qui se trouvent sur votre gauche et sur votre droite. Certaines bouteilles sont en train de fermenter, d’autres simplement stockées. Les amas de poussière vous donnent une idée de l’ancienneté de certaines d’entre elles… Il peut parfois s’agir de bouteilles centenaires !

Des reliques bien gardées

Vous comprenez alors que, outre le fait d’être des lieux de vinification, les caves de Champagne témoignent de l’histoire et de l’identité du produit et de sa région ! Ce qui les rend d’autant plus fascinantes ! Vous apprenez alors qu’elles ont servi de cachette durant la Première Guerre Mondiale. Ces caves n’ont cessé d’évoluer en même temps que l’histoire régionale, tout en gardant leur authenticité. Puis, au bout d’une galerie, après des alignements de bouteilles, surgit une lueur bleue ! Ce n’est autre que l’une des œuvres d’art installées temporairement dans les caves. D’autres sont ici depuis le commencement.

D’un musée historique, nous passons à un musée artistique ! Et si les oeuvres sont de styles et d’époques différents, elles sont toujours à la gloire du Champagne ! Bref… La balade dans les caves de Champagne est une expérience mystique pour percer le secret de vins mythiques, et toute aussi pétillante que la boisson que vous dégusterez de retour à la surface !

P.W.

Crédits photographiques : Domaine Pommery – Pauline

Réalisation cartographique : Pauline

 

Les cinq piliers du séjour oenotouristique

Tout voyage nécessite une préparation particulière : il faut déterminer les endroits à visiter, les hébergements, les panoramas à ne pas manquer, les spécialités à goûter… Et une escapade oenotouristique demande encore plus d’organisation ! Elle est l’occasion d’explorer les vignobles et les vins d’une région, et pour que la découverte soit totale c’est l’ensemble des pans du vin de la région qui doit être vu !

Voici donc quelques conseils pour vous aider à planifier vos futurs voyages dans le vignoble…

1- Au commencement était la vigne ! Et oui, pour avoir du vin, il faut  en premier lieu du raisin ! Le vignoble est donc le premier élément à visiter lors de votre séjour. Pourquoi ne donc pas planifier une randonnée, une balade à vélo, en moto… ou tout autre mode de déplacement qui vous plaira pour sillonner les vignes ? Si vous manquez d’idées ou de moyens, les Offices du Tourisme et Maisons des Vins des régions viticoles sauront vous proposer des solutions pour parcourir ces paysages façonnés de rangées de vignes et de grappes de raisins… Le printemps et l’été sont certainement les meilleures saisons pour apprécier le décor : à ces périodes, la vigne est en fleur et le soleil donne de l’éclat aux feuilles vertes ; et -selon les variétés- les grappes de raisins apportent des touches violacées, bleutées, jaunes ou vertes à l’ensemble. Mais, si vous vous y rendez en hiver, vous pourrez peut-être savourer la magie du tableau des vignes recouvertes d’un voile blanc…

Empruntez un chemin dans les vignes …

2- Puis, le vin fut ! Il s’agit là de l’élément primordiale de votre séjour : la visite d’une propriété vitivinicole ! Choisissez une propriété typique de la région dans laquelle vous vous trouvez : un château dans le Bordelais, une cave d’une maison de négoce en Champagne, une exploitation grand cru en Alsace… Ainsi, vous y apprendrez le secret de fabrication des vins ! Généralement, les visites se composent en deux temps : la découverte des chais avec l’explication du processus de vinification – la partie théorique ; puis, la partie pratique avec la dégustation des vins du domaine. Surtout, n’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous passent par la tête ! Les personnes qui vous guideront sont là pour que vous compreniez au mieux l’élaboration des vins, et elles sont toujours ravies de se retrouver face à des visiteurs pleins de curiosité !

Entrez dans les Maison Pommery…

 

Et dégustez jusqu’à la dernière goutte !

3- Le vignoble et le vin ne sont pas des électrons libres dans un territoire ou une région ! Ils sont le résultat d’une histoire et d’une culture qu’il vous faut également découvrir et comprendre. Les villes et villages des régions viticoles seront donc des étapes essentielles dans votre pèlerinage ! Vous y trouverez des lieux traitant spécifiquement de la culture et de l’histoire avec des musées de la vigne et du vin, ou bien des caves.

Instruisez-vous au musée du Château Maucaillou 

Ces villes et villages sont en eux-mêmes liés au vignoble de par leur organisation, leur architecture, avec parfois des noms des rues ou des éléments évocateurs. Promenez-vous-y donc ! De plus, de la vigne et du vin dépendent bien des légendes qui peuvent parfois recouper la grande Histoire… Intéressez-vous donc aux récits des lieux que vous traversez ! Mais, surtout, apprenez à observer et apprécier plus généralement le territoire dans lequel vous vous trouvez… Peut-être que vous n’aurez pas l’occasion d’y retourner. Il vous faut donc profiter de l’instant, vous laissez enivrer par ce qui vous entoure, vous imbiber de chaque détail… Le monde est si beau, alors profitez-en dès que vous le pouvez !

Arpentez les ruelles de Riquewihr  et admirez ses maisons aux façades colorées

4- « Bonne cuisine et bon vin, c’est le paradis sur terre ! » aurait dit le roi Henri IV. Ce que vous devez retenir de cette phrase c’est que : qui dit voyage oenotouristique, dit voyage gastronomique ! Goûtez aux spécialités régionales, associez-les aux vins que vous expérimenterez… Ces accords mets et vin vous feront découvrir de nouvelles saveurs et vous aideront à encore mieux percer les secrets et subtilités des produits !

5- Enfin, pour que voyage soit une réussite, proposez à vos proches, vos amis, vos collègues de travail ou toute autre personne que vous souhaitez de vous accompagner : les vins, les voyages, les instants et les souvenirs sont les meilleurs lorsqu’ils sont partagés avec ceux que vous appréciez !

Bon séjour à vous !

P.W.

Crédits Photographiques : Sentier viticole (Saint-Emilion, Bordelais), Domaine Pommery (Reims, Champagne), Musée des Arts et Métiers de la Vigne et du Vin du Château Maucaillou (Moulis-en-Médoc, Bordelais), Ruelles de Riquewihr (Alsace) – Pauline

 

Il était une fois dans un château…

Château Palmer (Médoc)
Un vignoble de châteaux en France

« Il était une fois dans un château…« 

Vous pensiez certainement que cette une expression, propre au merveilleux et de l’imaginaire, ne pouvait être attribuée qu’aux contes de fées… Et bien, il s’agit là d’une erreur ! Il existe en France un endroit où la formule magique prend vie sous vos yeux : le vignoble bordelais !
Ce vignoble du sud-ouest français est un vignoble dit de « châteaux » ! N’imaginez-là point de demeures grandioses aux allures royales ou féériques : en Bordelais les châteaux ont bien souvent de castrale seulement leur dénomination. Est appelée « château » une exploitation viticole où l’ensemble des étapes de production du vin sont réalisées sur place (de la culture de la vigne à la mise en bouteille). Oubliez donc les pont-levis, donjons, salles de bal, ou tout autre élément typique des châteaux… Le château viticole, lui, se compose de parcelles de vignes et de bâtiments d’exploitation.

Propriété et vignes à Chasse-Spleen

Au lieu de se situer à un endroit militairement stratégique, si elle souhaite bénéficier de la dénomination « château », l’exploitation doit obligatoirement appartenir à une Appellation Géographique Protégée ou à une Indication Géographique Protégée. Plus qu’un modèle architectural, c’est donc un corpus législatif qui permet de définir le château viticole bordelais.

Mais, l’imaginaire prenant le pas sur le réel, la symbolique semble tout autant servir pour définir les vins issus de ces domaines.
Imaginez-vous, consommateurs, face à un rayon de bouteilles de vins. Vos yeux se posent sur différentes étiquettes telles que Château Margaux, Château Soutard, Château Giscours, Château d’Agassac… Inconsciemment, du fait de la présence du terme « château », vous allez associer ces bouteilles à des notions de prestige, de noblesse, de luxe, de raffinement… Automatiquement, vous opérez donc un transfert de la symbolique du château sur l’image des vins de châteaux. A l’étranger, le processus sera identique -le château étant un élément identificateur du Bordelais. Il sera même amplifié par le fait que les consommateurs étrangers lieront aussi le vin à la culture et à la gastronomie française ! Le château, dans le monde du vin, est donc un château davantage grâce à la culture (ou aux cultures) qui lui sont rattachée(s) que par son apparence castrale. Cependant, du côté des propriétaires, le souhait de rattacher une symbolique à une apparence est très vite apparu !

Bien que l’habit ne fasse pas le moine, dès le XIXe siècle, les propriétaires des châteaux ont décidé de faire de leurs domaines le reflet, ou plutôt la vitrine de leurs vins ! Lorsque vous passez devant une vitrine, les éléments présentés dans la devanture sont supposés vous inciter à entrer et à y acheter. Les châteaux viticoles font de même ! Le marquis Louis Gaspard d’Estournel désirait de devenir le fournisseur exclusif des nababs et des maharajas -un pari ambitieux auquel il parviendra. Aussi, le marquis matérialisa son rêve dès l’entrée de son domaine le Clos d’Estournel par des portes provenant du palais de Zanzibar. Et c’est l’ensemble de la bâtisse qui reflète les aspirations lointaines de son propriétaire avec une architecture aux inspirations orientales et indiennes.

Clos Estournel ou le Zanzibar du Bordelais

Et il ne s’agit là que d’un exemple parmi tant d’autres ! La région regorge des constructions de ces « Princes des Vignes » s’anoblissant eux-mêmes par la même occasion. Leur titre se retrouve sur la bouteille avec la mention « château », et bien souvent la représentation de leur bâtisse. Le prestige est alors assuré, et la vitrine transportée sur les lieux de vente pour vous charmer, vous, consommateurs, en vous faisant rêver de prestige noblesse, de luxe, de raffinement… Avec l’étiquette, ils n’utilisent non plus la symbolique du château mais le symbole. Ainsi, ils entretiennent l’imaginaire avec lequel vous associez ces vins en les ancrant dans l’élément matériel qu’est la bâtisse.

Châteaux sur images

Mais alors, le consommateur a-t-il à faire à un château irréel que son propriétaire aurait rendu réel ? Ou, est-ce lui, qui en attribuant une symbolique particulière à une bâtisse, confond le réel avec l’irréel ? Laissons à chacun le choix de décider de ce à quoi il veut croire !

Quoi qu’il en soit, ces domaines sont rattachés à bien des histoires et à biens des rêves dont les vins en sont les principaux protagonistes. A vous de vous laisser transporter, ou non, par les impressions qu’ils dégagent à première vue. Pour ce qui est de celles ressenties lorsque vous les dégusterez, soyez-en certains, ils susciteront chez vous la même ivresse que celle vous éprouvez en vous plongeant dans la littérature et l’imaginaire !

Le Château d’Agassac : entre forteresse et chais

P.W.

Crédits Photographiques : Château Palmer, Château Chasse-Spleen, Clos d’Estournel, Château d’Agassac, bouteille Château Chasse-Spleen, bouteille Château Smith Haut-Lafitte – Pauline
Réalisation Cartographique : Pauline

Château Giscours 2012 de Château Giscours 2012

Château Giscours, troisième grand cru classé  et produit dans la célèbre appellation Margaux… tient tout ses promesses !

Composé à 60% de cabernet sauvignon, 32% de merlot, 5% de cabernet franc et 3% de  petit verdot, après 15-16 mois de vieillissement, le vin a une  belle couleur sombre. En bouche, rondeur et longueur sont au rendez-vous. Mais, vous retiendrez surtout ses notes grillées et épicées évoquant le cacao et le café. Bref, un vin à découvrir sans plus attendre.

P.W

Crédits Photographiques : Château Giscours 2012 du domaine  de Château Giscours (Appellation Margaux, Bordelais) – Pauline

Soirée pâte persillée avec un Tariquet !

Pour apprécier un fromage à pâte persillée, je vous conseille un vins des Côtes de Gascogne : le Domaine du Tariquet, Premières Grives 2016. La sucrosité du vin contraste avec les arômes du fromage pour les révéler dans toute sa splendeur.

Et si vous souhaitez apprécier plus longtemps ce mélange subtile, pourquoi ne pas organiser tout un repas à partir de ce met et de ce vin. Préparez tout d’abord un risotto au fromage (mélangez une pâte persillée avec d’autres fromages) avec des champignons et des crevettes. Le mélange peut paraître audacieux au premier abord, mais vous vous apercevrez rapidement que les ingrédients se marient parfaitement bien. Après le risotto, dégustez seule votre pâte persillée. Le Taquiret Première Grives 2016 sera un  allié fidèle tout au long du repas !

P.W.